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Entre Tromso et Southampton

Entre Tromso et Southampton
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22 juin 2007

Depart!

Peu de temps pour le blog en fin d'annee...

Stage, snowboard sous le soleil de minuit, kayak, exams et fetes ou diner de depart.

Je pars de Tromsø aujourd'hui, en velo, la tete plein de beaux souvenirs. Une excellente annee ou j'ai beaucoup appris autant au niveau de la vie au nord que des differentes cultures que des cours ou des gens rencontres.

La suite de mes aventures en velo continuent sur http://bikeadventures.canalblog.com .

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12 avril 2007

Lofoten

Vendredi soir, 1h du matin, nous embarquons dans l'urtikruten. C'est un bateau qui longe la côte de la norvége du nord au sud et du sud au nord, qui passe à Tromsø tous les jours dans les deux sens. Nous le prennons enn direction du sud, pour aller aux iles des Lofotens, plus précisement à Svolbaer. Nous admirons le départ, de nuit, de Tromsø, puis le lendemain les passages magnifiques dans les fjords etroits. DSCN0681turnDSCN0690turnDSCN0709turnDSCN0707turnAprès, 17 heures de navigation nous arrivons à destination. Svolbaer est une petite ville de pécheur entourée de haute montagne et de parois praticable en escalade. Un grand calme règne dans la ville, peut-être en partie dut au week-end de paque, ou tout est fermé en Norvège. Nous dormons dans un robuer, c'est à dire une cabane de pécheur, aujourd'hui remit en état pour les touristes. Tout est en bois à l'interieur, la cabane est sur pilotis (sur l'eau) et toutes les fenètres donnent sur la mer ce qui donnent l'impression d'être sur l'eau. Les paysages ressemblent à la bretagne en plus montagneux et eneigés. De grand séchoirs à poisons peuplent l'île, c'est types des Lofoten. Le temps est très variables et les couleurs changent complétement de la tempête de neige au grand soleil. On passe une journée calme à se promener et à lire dans la cabane. Nous reprenons l'urtikruten pour rentrer, on part vers 21h de Solvaer, la nuit tombent. Nous croyons apercevoir des aurores boréales du pont, mais une grosse précipitation de neige revient, le doute restera... Apres une joli trajet nous arrivons a Tromsø en début d'après-midi. DSCN0719DSCN0738DSCN2086
8 avril 2007

Svalbard

mapSvalbardPremière question, mais qu'est ce que les Svalbard? C'est un archipele situé dans l'océan Artic, plus communément appelé Spitsberg en francais (du nom de l'île principale), au nord de l'Europe, à mi-chemin entre la Norvège et le pole nord. Ce groupe d'île est contenu entre 76° et 81° Nord et 10° et 35° Est. Trois îles sont peuplées : Spitsbergen, Bjørnøya et Hopen. La principal "ville" (1800 habitants) est Longyarbyen. Le traité concernant les Svalbard du 9 frévrier 1920 declare l'archipel comme faisant parti du royaume de Norvége. Cependant, les signataires du traité trouvent un compomis et toutes les lois norvégiennes n'y seront pas appliquées et l'archipel est en parti démilitarisé. Les signataires ont donné des droits éguaux aux autres nationalité pour les activités commercial, principalement pour l'exploitation des mines de charbon. DSCN0550DSCN0553DSCN0552 Nous attérissons à Longyarbyen dimanche 1er avril vers 14h. Le temps est degage lorsque nous survollons l'archipel et nous sommes déjà saisi par les paysages magnifiques. Nous passons au-dessus de montagnes, glaciers et fjord gelé que nous regardons intrigués, comme si nous arrivions dans un autre monde. Effectivement, il ne nous faut pas longtemps pour nous plonger dans cette ambiance étrange. Le froid est intense en sortant de l'avions, le vent balaye la piste d'atterissage et nous marchons avec prudence sur la piste completement gelé pour rejoindre l'aéroport. Les rues sont quasiment désertes, quelques bidendums conduisent des scooters de neige avec armes sur le dos, c'est obligatoire à l'extérieur de la ville. DSCN0560DSCN1826turnDSCN1811 On découvre la ville et la vie là-bas, à pied, en moto des neiges et en chiens de traîneau. Les paysages sont grandioses. On visite une grotte de glace, c'est un torrent souterrain l'été, ça ressemble à une grande sculpture de glace. Nous avons aussi la chance de déjeuner dans un bateau, appelé aurores boréales, pris dans un fjord voisin de Longyarbyen. Le soir en rentrant à l'auberge, on rencontre des visiteurs de tout horizon. C'est ainsi que nous faisons connaissance avec un observateur polonais, un chercheur luxembourgeois, un étudiant du Bangladesh, un skieur suédéois, ect... En arrivant nous espérions voir des aurores boréales, finalement, la date de notre arrivé correspond au premier jour sans nuit. Après cinq jour il est déjà temps de repartir, un magnifique vols au dessus de l'archipel nous ramène dans la chaleur tropical de Tromsø.
1 avril 2007

Tromsø pour les italiens

Voilà mes impressions sur Tromsø du mois d'août au mois de mars : Mon premier contact avec Tromsø s'est fait par un atterrissage impressionnant au-dessus de la mer après avoir survolé les montagnes norvégiennes depuis Oslo. Il est une heure du matin, il fait jour, nous sommes au début du mois d'août. Anciennement appelé "Paris du Nord" par les visiteurs intrigués de trouver une ville suivant la mode des grandes capitales européennes si loin, Tromsø est le point central du nord de la Norvège. Revenons-en à l'atterrissage à Tromsø . Les hôtesses font un petit discours dans un langage étrange aux sonorités fortes : premier contact avec le Norvégien. Elles nous lancent un joyeux "ha det bra" (au revoir) en sortant. On se retrouve face au fjord, dans le vent. Je fais la queue comme les autres pour le taxi. Il n’y a plus de bus à cette heure-là et j'ai un tel bazar avec moi que le taxi apparaît comme la plus raisonnable des solutions. 200 kr soit environ 25 euros pour un quart d'heure de taxi, c'est la Norvège, ça fait partie du jeu… Première marche autour de la maison. Tromsø est une île de 10 km de long et 4 km de large. J'habite au nord dans un quartier appelé Ørndalen. En deux minutes de marche, je me retrouve complètement coupé de la civilisation, entouré d'arbres et de lacs dans un des endroits les plus apaisants que je connaisse. En marchant un peu plus longtemps je me retrouve au bord de la mer dans un port de plaisance comme ceux qu'on trouve dans le sud de l'Europe. En traînant un peu sur les pontons, je discute avec quelques amoureux de la mer, plus amateurs de bateau à moteur que voileux. Je rencontre le propriétaire d'une grande vedette. On parle de la Norvège, du nord de la nuit complète, des Lofoten (archipel située à 300 km au sud de Tromsø) et des navigations dans ces fjords qui constituent des labyrinthes sans fin. Le centre ville : Je monte sur un vélo, direction le centre ville. Le centre est plutôt petit, constitué essentiellement d’une grande rue commerçante réunissant les magasins classiques : Intersport, H&M, supermarché etc… Quelques jolis musées à visiter : un près du port axé sur les expéditions dans le grand nord, un autre avec des phoques, un autre encore décrivant la culture sami et fournissant des explications sur les aurores boréales. Aurores boréales : Northern light !!! Le cri résonne dans la maison et en quelques secondes tout le monde est dehors pour admirer ces formes étranges, blanches vertes et/ou violettes qui bougent dans le ciel. Les nombreuses légendes autour des aurores boréales ont finalement laissé place à des explications scientifiques : des poussières de soleil sont attirées par l’aimant du pôle nord et bougent grâce au vent solaire. Mais ces explications rationnelles ne changent en rien le regard émerveillé que l’on porte sur ces fantômes recouvrant le ciel et n’empêche pas de se faire enlever par son imagination au milieu de ce spectacle prenant. Tromsø by night : Le Driv', bar étudiant de la ville, organise une soirée pour les étrangers. Ce soir, la pinte ne coûte que 30 kr (4 euros), le bar est plein d'étudiants du monde entier baragouinant un semblant d'anglais pour se comprendre. L'endroit est chaleureux, terrasse sur le port à l'extérieur où les fumeurs se retrouvent car ici comme partout en Norvège on fume dehors. Ambiance cosy à l'intérieur : poutres en bois et canapés en cuir. La musique calme au départ s'intensifie, la soirée prend la tournure de fête connue : danse, bière, drague... La soirée se termine vers 3h, on se regroupe pour rentrer, certains rentrent à pied, d’autres prennent le "taxi bus", taxi de 12 personnes, c'est une solution plus économique que le bus de nuit qui coûte deux fois plus cher que le bus de jour (soit 6 euros le ticket). Le jour se lève sur le chemin du retour. Randonnées : On nous avait préparé à un été des plus désagréables avec de la pluie tous les jours, mais le soleil se montre bien souvent. Aujourd'hui il tape sur mes vitres depuis 4h du mat', l'air de dire il est temps que je sorte ! On a repéré quelques jours plutôt avec d'autres étudiants une montagne imposante qui nous regardait d'un air malicieux : le Tromsdalstinden. Situé en face de Tromsø, derrière la cathédrale arctique qui, formée de verre et de béton représente les portes du grand nord, son sommet arrondi fait partie de l'image de la ville. Après avoir réuni une petite équipe internationale, nous partons à l’attaque. On marche à travers les arbres au début, sur des étendues d’herbes ensuite puis sur des pierres pour finir. On croise beaucoup de Norvégiens aux allures sportives. En montant, on découvre les alentours, des montagnes à perte de vue, des bouts de fjord et en arrivant au sommet : l’horizon ! Nous sommes à 1238 mètres, pas un nuage dans le ciel, le soleil commence à descendre et recouvre la montagne d’une couleur orange. Le samedi soir : Retour à la vie "mondaine". La nature tient une grande place ici mais le samedi soir norvégien reste sacré. Leur façon de faire la fête est différente de la nôtre. Alors que nous sommes habitués à boire à table, appréciant le coût des vins et apéritifs, les Norvégiens boivent jusqu’à n'en plus pouvoir. Le samedi soir, le centre ville est peuplé de gens saouls, de tout âge. Le classique pour nous, étudiants, est d'aller se perdre dans les trois étages du Driv' et se mêler à la ferveur norvégienne et aux danses désordonnées. Une variante du Driv' est le Strøket, une boîte dans le même esprit, pour tous ceux qui comme nous veulent faire la fête ! Pour les soirées nostalgiques, où une envie de musique latine se fait sentir le "El mare", bar à salsa est le bienvenu. Ambiance latine, moyenne d’age de 30-40 ans, de la place pour s'asseoir, une piste de danse où se mêlent débutants et bons danseurs. L'automne : Aujourd'hui c'est l'automne, on est à la fin du moi d'août. Selon les autochtones, l'automne ne dure qu'un jour et l'hiver dure 10 mois. La belle saison hivernale commence rapidement. Fin octobre les premières neiges arrivent, recouvrant l’île d’un joli manteau blanc. Les sourires se lisent sur tous les visages, les enfants sortent pelles et seaux et jouent dans la neige comme on joue dans le sable : ils construisent châteaux, tunnels et bonshommes de neige ! Les moyens de locomotion changent aussi : les Norvégiens utilisent beaucoup de poussettes-traîneau pour transporter enfant et/ou marchandise. Je pose mon vélo à l’entrée du supermarché entre deux paires de ski, une ambiance de sport d’hiver règne ! L'université : Etudiante à Tromsø, la fac est un passage incontournable. Les heures de cours sont moins nombreuses que le boulot à fournir à l’extérieur. Avec ses 10.000 étudiants (pour 60.000 habitants) venant de plus de 50 pays différents, l’université de Tromsø est constituée de multiples bâtiments pour des études en tout genre : de la chimie à la littérature norvégienne en passant par l’informatique, la culture sami et l’étude de la paix dans le monde. Construite dans l’esprit norvégien, les lieux de détente sont aussi importants que les salles de cours dans l’université. Lieux de vie agréable, il est ainsi possible entre deux cours de lire confortablement le journal dans les fauteuils de la bibliothèque où d’aller discuter autour d’un thé dans le fameux café de la Bodega pour refaire le monde ou mixer les cultures entre norvégiens et internationaux. Les locaux A propos, ces Norvégiens qu’est ce qu’ils ont de particulier ? Froid au premier regard, ils ne disent pas bonjour quand ils rentrent dans le bus, pas merci quand ils reçoivent la monnaie et se parlent dans une langue étrange… En revanche, ils vont jusqu'à vous accompagner, en vous tenant par la main, à l’endroit voulu quand vous cherchez votre chemin. Arrangeants, les démarches administratives en général sans fin sont toujours simples. La communication est facile car ils parlent tous anglais. Ils se serrent dans le bras pour se dire bonjour et se remercient après avoir passé un bon moment ensemble. La nuit polaire Avec l’hiver, la fameuse période d’obscurité arrive. Du 21 novembre au 21 janvier, le soleil ne passe plus au-dessus de l’horizon. Le mois de décembre est complètement noir. En janvier des couleurs commencent à réapparaître dans la ciel et le soleil revient majestueusement à la fin du mois. Le retour du jour Les jours rallongent très vite, la saison de ski commence. Plus d’un mètre de neige sur Tromsø, les randonnées que nous avons faites en été recommencent mais avec des skis ou snowboard aux pieds ! Les paysages sont magnifiques, nous sommes perdus entre le blanc qui nous entoure et le bleu saisissant du fjord. La mer donne une dimension particulière aux descentes, on s’envole snowbard au pied sur les montagnes pleines de poudreuse. Voilà pour Tromsø, et mes impressions depuis le mois d’août. Nous sommes le 12 mars, donc je ne peux pas encore vous parler du printemps, de la fonte des neiges et du soleil de minuit, je ne peux vous encourager à venir le voir par vous-même !
30 mars 2007

Vacances!

Contrairement à ce qu'on pourrait croire en regardant mon blog, j'ai quand même des cours entre deux week end de ski! Mais ici, pâques est sacré et nous avons une semaine de vacances. Comme pour Noël, tout est fermé, magasin, administration ect pendant cinq jours. Vacances en famille pour ma part, je reçois d'abords la visite de Thierry, Oscar et François auquel se joindront Agnès et Benjamin.
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25 mars 2007

The big trip

Le premier jour : DSCN0341Vendredi début d'après-midi; je rentre des cours, j'attrape mon sac à dos, matelas et sac de couchages sous un bras, snowboard sous l'autre et je cours à l'arrêt de bus rejoindre Sylvain. C'est parti pour le "Big trip". On monte dans le bus qui après avoir fait trois fois le tour de Tromsø nous amène sur Kvaloya, une île à l'est de Tromsø. On descend au terminus et on attend la deuxième moitié de l'équipe. L'arrêt de bus est rempli nos affaires : sacs, raquettes, skis ect... On a le temps de prendre deux trois photos de départ avant que l'équipe italienne n'arrive dans un beau van noir. Virginie et Marco s'arrête a côté de nous, sourires aux lèvres. On charge les affaires et on pars vers l'océan glacial artic! On parcours une quarantaine de kilomètre avant d'arriver près du fjord .......... . On aperçoit un ponton de bois, parfait pour pécher. Quelques norvégiens discutent à côté. Virginie va discuter un peu avec eux, ce sont en fait les propriétaires de l'endroit qui nous prête avec plaisir leur ponton pour pêcher et le petit terrain à côté pour mettre la voiture et la tente. Virginie sort ces cannes et nous commençons à traquer le poison. Le soleil commence à se coucher et ici le coucher de soleil dure plus d'une heure. On se bat contre le vent (qui sera le principal ennemi du week-end) pour lancer la canne, et malgré nos gestes professionnels nous ramenons toujours le même poison : un petit truc de 10 cm de long gris et vert. On en pêche-et-relache une dizaine puis on rentre dans la voiture pour un thé. Un peu paresseux pour monter la tente, on enchaîne avec un plat de pâtes. On dîne et discute à la lueur des bougies, autour d'un verre de vin. Quelqu'un se décide finalement à sortir, et comme pour combler cette belle soirée, le ciel est recouvert d'aurores boréales! Tout le monde sort, émerveillé par ces formes vertes qui bougent dans le ciel. On monte la tente sur la parcelle de neige qu'il y a à côté de la voiture. On joue un peu au carte à la lueur des bougies, puis il est temps d'aller se coucher : deux dans la tente deux dans la voiture. On contemple une dernière fois le paysage autour de nous pour se rappeler qu'on est pas dans un rêve et on s'endors paisiblement Le deuxième jour : Le jour se lève assez tôt, vers 4h mais ça ne nous empêche pas de dormir jusqu'à entendre des voies italiennes sortir de la tente vers 10h. On émerge tranquillement, il fait beau, y'a toujours un peu de vent, petit dej' et café autour de la table... Le plan de la journée est de partir à l'ascension de Skitilden. On range les affaires, on plie la tente. Je pars dans une maison norvégienne pour demander de l'eau. Je tombe sur un couple de personnes âgées tout content de m'aider. Il m'offre thé et chocolat en attendant de remplir le bidon. J'essaye tant bien que mal de communiquer en Norvégien, mais une fois avoir dit "on a dormi dans la voiture", "les aurores boréales étaient magnifiques" et "j'étudie à Tromsø", je me rend compte que mon vocabulaire en norvégien est très restreint! Tente pliée, ski dans la voiture et toilette fini, nous partons au pied de Skitilden. Une fois de plus nous ne sommes pas seuls, quelques voitures sont déjà garées ici. Virginie chausse ses skis de Telemark, Marco Sylvain et moi chaussons nos raquettes, et c'est parti! La rando commence par la traversé d'un lac, on monte ensuite dans les arbres puis nous arrivons sur une plate-forme qui nous permet d'admirer les alentours. Les paysages sont grand, on se croirait dans les alpes. On voit la neige s'envoler sur le somment, ça souffle de plus en plus. On croisent des "telemarkeur" norvégiens qui s'arrête en dérapage, large sourires aux lèvres juste devant nous. Ils viennent du sommet, apparemment c'est possible malgré le vent. Le vent soulève la neige et nous trempe, à 20 mètres du sommet, nous ne tenons plus debout dans les rafales. Le sommet étant une petite plate-forme nous décidons de nous arrêter là. On change rapidement raquettes contre ski ou snowboard, Virginie enlève ses peaux de foc et la descente commencent. Le début est pas évident, on ne voit rien, la neige rentre dans nos lunettes et on avance à peine face aux vent! Malgré tout un accent italien chante tranquillement "What a wonderful day!". Les conditions s'améliorent et nous commençons à réellement apprécier la descente. On s'élance dans un beau couloir, la neige est bonne, elle n'a pas trop fondu ici. On fait une pause déjeuner puis on continue à descendre, jolis virages puis la partie la plus rigolote arrive: la fin entre les arbres, c'est toujours assez acrobatique! Nous arrivons a la voiture, la pente d'en face nous fait un clin d'oeil. On déchausse les skis/snow et en rechausse les raquettes. Le vent souffle une fois de plus, nous nous arrêtons à la moitié. Encore une fois, c'est pas facile de tenir debout! Jolie descente malgré la neige un peu humide. Retour à la voiture, un peu de fatigue dans les jambes, on part chercher une place pour dormir. On trouve une plate forme de neige, nous avons devant nous un port de pêche et un fjord, parfait! On s'installe, tente, fil à linge, photo bien sûr, dîner aux chandelles, jeu de cartes et puis de magnifiques aurores boréales une fois de plus! Troisième jour : 9h30, on balade nous yeux encore un peu rouge de sommeil sur le fjord, réveille tranquille, petit dej', démontage de la tente, eaux, chargement de la voiture puis nous partons au pied de .........., le choix du jour. Quelques voitures sont déjà là. Il fait beau, nous montons au soleil, abrités du vent. On finit la montée sur une corniche, la vue est magnifique : au sud, nous voyons le port près duquel nous avons dormit, au nord le Blåman, à l'est Skitilden ... c'est impressionnant. Descente, la neige à un peu fondu mais reste très bonne en snowboard. on traverse un couloir et à la sortie nous rencontrons deux rennes, absolument pas affolés de voir passer 4 skieurs à grande vitesse! Retour à la voiture déjà, pâtes à l'italienne puis retour à la maison pour le traditionnel sauna. Photo dans l'album "The Big Trip".
18 mars 2007

Paresse

Les randos et les semaines de cour s'enchaînent et je ne suis pas le rythme sur mon blog! Je laisse une place et je reviens la pour completer plus tard!
17 février 2007

Rundfjellet

Rundfjellet, c'est une montagne dont le sommet ressemble a un bout de Lune, qui se situe juste en face chez moi, de l'autre côté du fjord, elle remplit quasiment toute la vue de ma cuisine! Ce n'est que récemment que nous avons eu l'idée de partir skier dessus. Samedi matin, l'équipe habituelle, on grimpe sur nos vélo direction le centre pour traverser le fjord, on attrape Marco au passage puis on pédale vers le nord pour le départ de la rando. On rejoins Tuula et Natacha qui sont venus en bus, on s'équipe de raquettes ou skis et c'est parti. Départ plutôt plat puis ça s'accentue, remonté assez pentue entre les arbres, on slalome car la pente est trop raide pour aller droit. La neige est épaisse et semble parfaite pour la descente. On sort finalement des arbres, pause eau/énergie et on continue. Le temps est couvert en altitude, on est éblouit par le blanc qui nous entoure. Difficile de mesurer des distances ou les reliefs, on marche transporté par cette blancheur. pano1 Nous arrivons au sommet, après un peu plus de deux heures de montée, en même temps qu'un autre skieur. Une nouvelle fois on croyait être seul mais non! Deuxième surprise, le skieur que nous rencontrons est un prof de Tuula! On mange au sommet. Le ciel est bleu au nord, nuageux sur Tromsø, un petit rayon de soleil dore la mer grise. On se refroidit, il est temps de s'élancer sur cette belle descente. La neige et la pente sont parfaite, on s'entrecroise à grande vitesse, planant sur la poudreuse. On fait une pause avant les fameux arbres pour se regrouper. Tuula débute en snowboard, c'est un peu mois rapide pour elle! On attaque maintenant la partie forestière, moins de sensations mais plus de fous rire! J'admire les acrobaties de Sylvain, il alterne entre foncer dans les arbres ou tomber dans des trous de poudreuse. On se retrouve tous en bas, sourire au lèvres, chacun ayant pris un chemin différent. Cette montagne se situe en face de Kroken, la station de ski la plus proche de Tromsø. Tuula, José, Sylvain et moi décidons d'aller faire une descente. Fou rire une fois de plus : c'est un système de pioche qui sert de remonter mécanique, j'en attrape une avec Sylvain. On emmêle ski et snowboard, la remontée est des plus rocambolesque. Descente sympathique, il fait maintenant nuit, les lumières de Tromsø se reflètent dans le fjord. On remonte sur nos vélos, pause au supermarché pour manger un peu, retour à la maison et sauna évidement pour conclure la journée! Photo dès que possible dans l'album "Rundfjellet".
14 février 2007

Lille Blåmann

Mercredi matin, 7h, temps magnifique, -10°C, 3 vélos, départ matinal de Ørndalen, ski ou surf et raquettes sur le dos. On croisent quelques regards étonnés en traversant la fac à vélo, si tôt, avec notre chargement sur le dos. Arrivés à l'aéroport on laisse nos vélos pour prendre le bus direction Lille Blåmann montagne de 844m à 20mn à l'ouest de Tromsø. Nous arrivons un peu avant 9h au départ de la rando, on chausse les raquettes et c'est parti! La pente est régulière et assez douce. Le début se fait entre les arbres, on suit les traces des quelques personnes qui nous ont précédé ces derniers jours. On grimpe pendant deux heures à un rythme tranquille mais sans s'arrêter il fait trop froid! Le fjord est d'un bleu magnifique, le soleil s'est levé peu après qu'on parte, tout est blanc et resplendissant autour de nous. On a une vu sur Tromsø et en montant on découvre les montagnes aux alentours. pano1 Le vent souffle, c'est le sommet, on prend quelques photos, on regarde avec envie tous les sommets qui nous entourent. On se dépêche de faire le changement raquettes contre surf(ou ski!) parce qu'il fait pas chaud! On estime la température ressenti à -30°C. Surf aux pied, on s'élance dans cette neige magnifique, toute légère. Les 40 cm de neige qui sont tombés ce week-end forme une belle couche de poudreuse. Une grande étendu blanche s'offre à nous, on a toute la place, on descend on tourne, on plane, j'ai l'impression que je vais m'envoler dans le fjord. On ne quitte pas nos grand sourire, quitte à avoir les dents un peu geler en arrivant en bas! En 15 mn on a rejoint le point de départ. Première expérience en "surf de rando" pour moi, et sûrement ma plus belle descente en snowboard! Le soleil est toujours là, on a quand même découvert un nuage dans le ciel, à notre étonnement on retrouve la sensation de "soleil qui chauffe". Retour dans le bus pour un joli trajet, arrêt à l'aéroport, ice cream pour fêter ça et retour à la maison. Photo dès que possible dans l'album "Lille Blåmann".
12 février 2007

C'est fou!

Il neige, il neige et il neige! DSCN9810turnCa n'arrête pas. La météo nous avait annoncer 40 cm pour les quatre dernier jour et c'est 5 centimètres par heure que nous avons eu hier! Le compteur enregistre 1m40 de neige, je dois ouvrir ma fenêtre régulièrement pour dégager la neige.DSCN9811 Les voitures ont du mal a quitter leur emplacement on passe quelques minutes à chaque sortie à se tracer un chemin à la pelle. Juste pour donner une idée voilà les photos de ma maison et d'autres photos dans l'album "C'est fou!".
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